De la moquette, un frigo, des cowboys, des monstres, et un récit sens dessus-dessous : Marc Lacourt goûte au plaisir de faire groupe, dans cette valse de corps et d’objets pour six interprètes, qui s’amusent de tout, même des peurs !
Ça tombe du ciel, ça joue des chutes et des déséquilibres, ça convoque des monstres affreux, ça choisit la douceur. Le récit se bricole à rebours dans un joyeux chaos narratif.
Cette valse entretient le feu du mystère de la création tout autant qu’il questionne notre rapport à la différence. Avec toujours l’histoire de l’art – des cavernes au surréalisme – comme fil rouge du transgressif et de l’initiatique. Un rituel animiste qui déborde de poésie. Se bricole sous nos yeux une foule d’histoires où l’on croise un Chaperon rouge égaré et un homme qui vole tout le temps, une galerie de personnages mythiques, et beaucoup de monstres pour construire et dé-construire le monde. Des histoires qui parlent de notre époque autant que de la joie de danser ensemble.
« J’aime que la danse s’apparente à du bricolage, un agencement de séquences, de l’espace et de signes qui tiennent avec trois fois rien mais qui parle de l’humain. »
Marc Lacourt